Brahms: Sextets - Quatuor Sine Nomine, N. Pache, F. Guye
"Le Quatuor Sine Nomine, superbement secondé par Nicolas Pache, alto, et François Guye, violoncelle, a préféré à juste titre placer l’opus 36, plus intérieur et en demi teinte, avant l’opus 18, plus direct et expansif. Leur interprétation est d’une ferveur admirable et d’une lisibilité extrême proche de l’idéal et absolument bienvenue dans ce genre d’œuvre où les textures ont souvent tendance à manquer de clarté, notamment dans les voix internes du contrepoint. La prise de son est impeccable. De plus, toutes les reprises étant respectées (ce qui est rarissime pour l’opus 18), on tient là une des versions les plus désirables, qui vient sérieusement concurrencer ses devancières les plus illustres comme celles du Quatuor Amadeus (DG) ou des membres de l’Octuor Philharmonique de Berlin (Philips), pour ne citer que les historiques."
« La respiration commune des 6 archets déploie le geste symphonique auquel Brahms pensait en ouvrant ainsi les limites de son écriture pour cordes.(...)(Un) tout grand album, indispensable à qui veut saisir l'importance de ces deux opus pour comprendre la psyché brahmsienne. »
Focus, 24.1.2014
« Prônant une approche classique d'une grande hauteur de vues et d'une remarquable finesse, où la sensibilité ( réelle) et l'émotion (finement maîtrisée) sont subtilement rendues plutôt que d'être étalées en optant pour une excessive luxuriance sonore ou un vibrato mécanique, les subtils musiciens suisses nous livrent un Brahms aristocratique dont ils font, à juste titre, le plus classique des romantiques. »
Crescendo Magazine, 12.1.2015
« Pour célébrer leurs trente ans de collaboration et achever leur périple brahmsien entamé en 1994, les quatre archets lausannois se sont enrichis du violoncelle de François Guye et de l’alto de Nicolas Pache. Cette belle complicité rend un hommage fraternel, d’une grande sensibilité, d’une belle rondeur et d’une fraîcheur très tendre à ces deux pièces majeures marquées au sceau de la jeunesse, de la nature et de l’affection. Magnifique. »
Le Temps, 25.10.2015
« La manière délicate et déterminée avec laquelle les interprètes passent d’un climat à un autre rend magnifiquement le relief de ces pages où se bousculent, se répondent, se succèdent des moments d’errance, de certitude, d’enthousiasme, de doute, d’entredeux. »
l'Hebdo, 24.11.2014